PRESENTATION :

 

Nos territoires doivent se confondre en une nouvelle territorialité, une entité qui aura besoin d’un grand projet culturel qui unit,  structure et permette la convergence des idées où l’imaginaire contribue à l’essor. Le projet doit se tourner vers l’avenir et plus particulièrement à destination des jeunes générations futures dites montantes. Ainsi à partir de notre réalité territoriale avec l’ensemble des parties prenantes de cet espace culturel. Alors il est certain que cette convergence se traduira par l’ensemble des acteurs locaux.  

 

 

La TERRITORIALITE constituée aujourd’hui par les territoires des communautés de communes de la Haute Vezouze, de la Vezouze, de la communauté du Badonvillois, celles des vallées du Cristal et du Lunévillois et consœurs immédiates dont les destinées sont fortement liées tant par la culture sociétale commune et naturel aux rapports humains que par l’environnement au relief spatial imbriqué. Ainsi, la territorialité ne peut se définir à la seule réduction d’un espace circonstancier. Ces territoires aux singularités prononcées offrent une parfaite équation mémorielle de premier ordre. Il est illusoire de croire ou même de penser à limiter ses perspectives en un lieu fermé mais d’ouvrir des horizons sur des bassins de vie du niveau de leurs proximités.

 

Nous savons que chacune des entités mémorielles, en sa qualité individuelle, possède en effet, sa nature, sa culture, sa légitimité, ses spécificités particulières, sa résonance singulière et bien sûr, sa puissance intrinsèque. Révéler, c’est se mettre en scène, c’est faire causer ses valeurs, sa culture qui l’anime, c’est notamment s’affirmer comme étant les acteurs d’événements prospères. Au premier rang duquel le génie humain qui s’élance vers l’assaut  des aventures,  des conceptualisations, pour les réalités locales dans le relais intergénérationnel.

 

Alors faille-t-il opposer les cycles, les époques, les genres, les espaces, les situations sociétales et économiques, facteurs mémoriels majeurs dans la poursuite du temps ?  Certainement pas !     

 

Les territoires, véritables acteurs moraux d’événements culturels méritent beaucoup mieux. Ils doivent être tournés vers l’avenir, ouverts sur l’ensemble des sociétés contemporaines, certes, mais surtout d’envisager celles à venir et s’appuyer sur les concepts qui assureront, pour les générations futures, la pérennité de la mémoire singulière et plurielle. En fait, élire une projective qui fera l’émergence d’une convergence active, une objectivité de l’inné à l’acquis.

 

 

Le futur se prépare incontestablement, sous l’autorité de la mémoire, ceci de façon satisfaisante. . Il ne s’agit pas de se morfondre, se larmoyer et se confondre en apitoiements. Il ne s’agit pas plus de s’enfermer dans une bulle mémorielle en organisant une litanie par une sorte de dépôts de gerbes, ni d’évoquer les modèles commémoratifs obsolètes. Il ne s’agit pas de vivre par la nostalgie ou de se plonger dans le passéisme. Ce n’est pas de commémorer un fait particulier sorti du contexte chronologique et temporel. Ce n’est pas, non plus, de promettre la lune ou de faire des plans sur la comète, de façon irresponsable.

 

 

C’est pourquoi, pour des raisons d’intelligibilité et de cohérence, il convient de ranimer la flamme sur toute la pertinence, c’est-à-dire montrer le panorama chronologique et thématique des événements qui se sont déroulés. La réussite de nos territoires a émergé par ses capacités d’adaptation, ses savoir-faire(s), ses savoir-être(s). Là, nous en avons les preuves intellectuelles, mais aussi matérielles. Là, nous en sommes les témoins-héritiers.

 

Imaginer une perspective territoriale qui nous soit encore proche, tant que les empreintes qui nous sont encore visibles, lisibles, compréhensibles, voire contemplatifs. Opter l’absence serait un rendez-vous totalement manqué avec les attentes de la mémoire collective ne permettant pas de la rendre, visible, lisible  et audible, parfaitement publique. 

 

Comment imaginer cette perspective ?

 

Les PILIERS  FONDAMENTAUX de la Culture, base matrice sur laquelle, nous devons concevoir, construire, et donc acter principalement. Après un bref inventaire, l’un de ces piliers nous apparaît. Ainsi à une époque qui nous est encore contemporaine, se dessinait un schéma structurant marqué par l’implantation de réseaux d’intérêt particulier pour nos contrées lorraines. Cette structuration menant la réalité des potentialités locales d’alors et de leurs pertinences. Ces faits sont encore perceptibles de nos jours, se conjuguent comme étant une base idéale d’une constructibilité avérée et ont montré leurs efficacités.

 

 

Les empreintes foncières témoignent de l’architecture constituée du réseau ferroviaire nommé d’ « intérêt local ». La notoriété de ce réseau en un véritable schéma structurant qui maillait parfaitement le territoire montagnard. Imaginer d’une pensée digne d’un « développement durable », ce schéma, qui inscrivait et alliait nos terres vers le réseau national d’alors, pourrait-on dire, aujourd’hui, vers le réseau trans-européen.

 

La référence dont il est fait illusion est celles des lignes ferroviaires dite : « LIGNE ABC » (Avricourt – Blâmont – Cirey sur Vezouze), la ligne dite: « LIGNE LBB » (Lunéville – Blâmont – Badonviller) et la ligne dite BB (Badonviller – Baccarat).

 

 

La perspective passe notamment par l’initiative d’un événement culturel de préférence à vocation majeure dans son principe !

 

La nature de cet événement inscrite dans sa durée commande une organisation commune et le concours de l’ensemble des territoires, comme un front confondu, avec le concours d’opérateurs culturels, de recherches scientifiques et des tissus pédagogiques.  Des opérateurs qui en seront les co-animateurs pour impulser et animer la coordination nécessaire afin d’en préparer un événement d’ampleur. Les actes marqueront le passage des expressions de la mémoire active vers une réalité culturelle, naturelle  et terrienne de celle-ci, revêtiront à nouveau un caractère particulier que les territoires devront définir.

 

 

C’est en effet, dès l’année 2013, première année du cycle événementiel, dédie à la volonté commune et indéfectible, que se concentreront des aspects culturels locales : expositions, publications, productions audiovisuelles, etc. ….. Mettre l’accent sur des possibles productions culturelles via l’ensemble des potentialités, bien entendu, en non pas seulement sur les aspects purement techniques. Réengager une dynamique !

 

L’événement culturel pose un véritable défi d’organisation. Cette thématique ferroviaire, cette colonne vertébrale rythmera l’événement culturel dans son développement. En évoquant cette importante séquence de l’épopée ferroviaire d’intérêt local se dressera la projective de la territorialité à travers l’événement mémoriel d’un pagus de la montagne vosgienne à l’instar même d’une vision régionale, européenne, et plus si la volonté y adhère.

 

L’événement culturel épousera alors les méandres de la topographie et de la chronologie de la conceptualisation. Il dialoguera ainsi avec les territoires pour marquer l’une des grandes époques prospères qui ont rythmé le dynamisme local. Une réalité encore présente dans nos pensées et contribua à forger la mémoire si particulière dans l’esprit des autochtones, se propose bien volontiers à l’invitation, et appelle à la bienvenue . Il ne s’agit donc pas d’une commémoration sans acteur, ni témoin, sans ambiance, ni dépourvu de sens.

 

Il sera culturel, faisant appel  à l’imaginaire collectif arguant son caractère mobilisateur et fédérateur, en ce sens qu’il célèbrera l’apogée de l’efficacité territoriale, se prêtera aux mutations comme il y a des décennies. Le développement était possible, au moment même où les citoyens d’aujourd’hui n’en perçoivent plus les ingrédients ou s’en éloignent par dépit ou pire encore par fatalisme et défaitisme. Ce phénomène devant gagner l’ensemble de la collectivité dans son entièreté, on se souviendra avec la même émotion, on découvrira la faisabilité locale d’un dynamisme sous-jacent pour lequel l’ ABC – LBB – BB et CONSOEURS : UNE REALITE TERRITORIALE permettra les greffes et les passerelles.

 


 

 

AUJOURD’HUI, Le constat est sans appel. En posant un regard extérieur sur nos territoires, ils en reflètent le sentiment d’un pays démembré sans vergogne, nous donnons l’amère sensation d’un pays amorphe et moribond. Les qualificatifs sont nombreux, à tel point que selon nos « interlocuteurs » nous vivons dans un « no-man-land » ‘un pays sans humain, décharné sous-entendu sans vie. En fait, nous donnerions l’impression d’une contrée réellement dévitalisée, sans vergogne, sans ambition, sans aucune perspective. Nous apparaissons comme des ilôtes déculturée et dénuée de sens. En fait, nous véhiculerions une image négative comme d’une zone défavorisée, défaitiste baigné dans le fatalisme chronique et permanent, de l’auto flagellation où notre horloge se serait arrêté à la guerre des clochers,………… Cette perception n’en est que le reflet de notre manque de proposition exogène. Et pourtant, l’offre d’une réalité peut être tout autrement.

 

 

A ce constat s’oppose la réflexion alliée à la projection. Ainsi, comme nous avons les facultés à nous projeter vers l’avenir, au regard et à destination des générations montantes, soit à l’envie de nos enfants. Pour cela, il nous est impérativement nécessaire de nous appuyer sur des faits factoriels et concrets de la culture territoriale et particulièrement locale qui ne manquent pas et riches d’enseignements. Parmi cette fertilité culturelle de cette territorialité, choisissons et préférons un facteur déterminant de développement qui soit encore perceptible de nos jours. Un facteur historique dont les générations des aînés peuvent encore en témoigner de par leur vécu et leurs perceptions auprès des plus jeunes d’entre nous et puisse nous permettre d’en établir la trame à partir de cette réalité territoriale. En fait, s’en inspirer, comme actrice culturelle majeure sans portant autant conduire le regard figer sur le rétroviseur. D’en faire l’analyse et de tirer les lignes principales comme axes articulatoires de référence.  Il nous faut montrer, élaborer, construire, le faire savoir et valoriser l’ensemble de nos potentialités.

 

 

 

UN EVENEMENT CULTUREL, pour qu’ensemble, nous consentions de montrer, d’élaborer, de construire et faire savoir cette réalité encore accessible. Cependant cela passe par l’émergence d’un Evénement culturel qui n’a d’intérêt que s’il mobilise et unit l’ensemble des corps constitués dans le périmètre des territoires concernés et par les volontés de la dite démarche. L’événement doit s’asseoir et prendre sa force sur un pilier fondamental incontestable de la culture qui fédéralise l’opinion dans son intégralité comme facteur territorial. En fait, dénoncer par le meilleur fait de la construction du dynamisme local encore visible de nos jours et donc incontestable, marqué de son empreinte, témoin d’un prestigieux essor socio-économique local et innovante réputé au delà de ses propres environnements. Bâtir un événement culturel sur l’assise structurante et donc considérer comme un pilier de l’architecture prospère intellectuelle et travailleuse de nos territoires. Fondamental et accessible, un témoin qui rassemble les différents aspects culturels, il s’agit bien sûr des lignes ferroviaires considérées, élaborées, construites et qualifiées comme d’utilité publique et d’ « intérêt local » par ses promoteurs.  L’ère industrielle martèle donc l’empreinte foncière et lui attribue le nom de ABC, LBB, BB et consœurs . Il est bien question ici d’un pilier fondamental du point de vie socio-économique de ces vallées vosgiennes.

 

Fondamental, car l’impact de ces lignes ferrées et ferroviaires dans le paysage marque la définition de tout un ensemble de territoire d’une dynamique industrieuse de par son implantation. Ces lignes stimulent fortement l’environnement spatial et temporel, qui se structurent en une colonne vertébrale, charpentent tout un pays et deviennent ainsi à la fois le leitmotiv et l’un des moteurs du développement local.  Mais également, susciter la pensée puis amener à la réalisation d’une dynamique, rappelle le train par ces conceptions innovantes pour l’époque et évoque encore de nos jours le mouvement, la convergence, la rencontre, le lien entre exogène et l’intrinsèque. Nous n’ignorons pas que le train réunit les voyageurs et rapproche les lieux, invite aux voyages. C’est également de l’intelligence humaine que naît l’ingénierie et de ses applications. Partout, le train est vecteur de développement, notre situation ne fait pas exemption à cette prodigieuse aventure. Bien évidemment, l’avenir est devant nous. Nous devons acter pour l’événement sans être nostalgique, encore moins avec passéiste, il ne s’agit pas de dépoussiérer une « vieillerie » tout à fait inerte et donc n’ayant plus guère d’intérêt, de retenir ou d’arrêter le temps, synonyme d’une tentative d’immobilité et donc de rentrer durablement dans l’immobilisme malmenant voire même chronique. Le train est toujours une réalité actuelle et donne la dimension d’une réalité inscrite, constructive et contributive d’où cette réalité territoriale unique en son genre.    

 

 

Chef d’orchestre et légitimité.  Par notre territorialité, nous avons maintes choses à faire et à dire avec nos voisins immédiats, à notre époque contemporaine, au monde. Le constat que j’ai fait comme tout un chacun mène à la réflexion, suggérer l’événement culturel (inter)communautaire. Certes, il s’agit de produire une introspection, une contemplation, et la profusion d’une réelle capacité à nous rassembler autour d’un projet commun où chacun s’y retrouve, s’inspire, créée, élabore, …….  L’élaboration de l’événement doit s’arquebouter sur l’impartialité la plus objective et dans le cadre d’une indépendance la plus complète. Produire un projet laïque peut-on dire. Sur l’échiquier événementiel, je me place comme étant le porteur de projet, le chef d’orchestre, ………  du dit événement. Cependant, tant par le caractère de cette réalisation, il convient que par le simple fait de son assise et de sa représentativité, la légitimité revient de droit à l’ensemble des collectivités autchotones, représentante des populations locales et locuteurs privilégiés des instances nationales, européennes et internationales. Aujourd’hui, dans notre réorganisation des territoires, les lignes ferroviaires parcours les espaces qui sont des établissements publics de coopération intercommunale. Une structure organisationnelle devant se mettre en branle afin d’en optimiser les effets et les résultats.

 

 

Les OBJECTIFS premiers de l’événement se repartissent sous plusieurs aspects. Tout d’abord, reconquérir nos capacités à nous rassembler autours d’un projet commun. Le projet doit être collectif associant tous les acteurs territoriaux de la société locale. Le projet n’est pas seulement collectif, il doit être aussi mobilisateur et fédérateur et conçu sur la base du volontariat où Chacune et Chacun en sa qualité personnelle ou/et représentative contribue au fond d’investigations et s’y reconnaisse. Se réapproprier les aspects de la singularité territoriale et reconnaissance des prolongements spatiaux et temporaux. L’événement se doit d’être révélateur de l’identité locale de son expression séculaire,, afin de démontrer les champs possibles ayant été fructueux par le Passé et nous permettent de s’imprégner des potentialités sur lesquelles il nous est possible de rebondir. Cette réalité ne peut en aucun se mettre à jour en une seule intervention et de réactualiser nos capacités de se projeter.

 

La projection n’est efficace que si elle s’offre à une perception mais aussi à une vision,  car le territoire et son aménagement est l’affaire de Tous, des citoyens aux collectivités électives formant l’ensemble des forces actives du dit pays. Il n’en demeure pas moins que chacune de ces forces ne doit pas être en position d’attentisme, ni passivité et moins encore d’être en extérieur d’une plate-forme "collaborative" d’intérêts communs. L’événement culturel doit se profiler en projet pluriannuel non pas en tacite reconduction, répétitif mais parfaitement innovant  mais avec mise en exergue la pertinence des thèmes afférents intimement liés à cette territoriaité. La traduction événementielle doit faire la part belle à l’imaginaire individuel et/ou collectif faisant appel à l’inventivité, l’art et l’expression culturelle. Elle n’est pas uniquement dans la constitution de bases de données à titre d ‘archivages, mais émerge aussi et sûrement par des recherches scientifiques et culturelles, d’expressions libres, et par les places disponibles à la créativité que nous donnons l’incertitude de demain et d’une perspective générationnelle. Un événement qui ambitionne les passerelles et les greffes, envisager sereinement fièrement  ce projet en une vitrine promotionnelle de notre pays, y impulsant et valorisant nos potentialités selon leurs spécificités tant que leur globalité dans un monde parfaitement ouvert.

 

Le débat des désormais engagé et ne fait que commencer. Les occasions ne manqueront pas pour finaliser le projet.

 

 

Ainsi à l’instar des manifestations, ABC—BB—LBB et Consœurs, une réalité territoriale se veut être un événement majeur avec un éventail exceptionnel de productions qui aura, déjà, une articulation d'axes orientés :

 
 

Ø       Fédérer autour de cet événement, l’ensemble des acteurs dans toutes leurs diversités,

Ø       Valoriser la culture, la nature et les témoins transmis de générations en générations,

Ø       Faire une offre pertinente, de l’attente du public et plus particulièrement des Jeunes, en appétit de connaissances,

Ø       Ouvrir un espace des savoirs, de la créativité et de l’innovation,

Ø       Renforcer l’attractivité de ce pays du massif vosgien avec une conjonction de la Lorraine et de l’Alsace,

Ø       Acter de nouvelles perspectives pour les jeunes générations,

Ø       ……………..  Mais encore d’engager d’autres pistes bénéfiques aux intérêts territoriaux

 

 

 

 

 

 

 

 

 












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